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Solitude
28/01/2006 11:51
Ne pas penser à eux.. les laisser seuls.. aucune gêne de ma part.. qu'ils vident leur désespoir en spectacle.. pour des amateurs de sensation.. des sanguinaires de vie intime.. toujours plus haut.. toujours plus fort.. donner et donner.. satisfaire la foule affamée de souffrance jetée en pâture.. des mots dont ils raffolent.. je ne les supporte plus en fait ! Les hair..? Leur solitude qu'est ce que j'en ai à foutre.. leur couleur me plaît pas ! .. Leur facon de gémir non plus ! .. Mais ! ... Putain ! ...... Merde ! ............... Qu'est ce que je suis seul.. !
scène journalière
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Post de nuit
28/01/2006 11:40
Les papillons de nuit heurtent frénétiquement ces halos artificiels.. à la lumière, ces corps si doux et si beaux font croire qu'ils se disputent.. en vain.. ils cherchent à leur tour cette douceur tant attendue.. celle qui les conduira ailleurs que dans ce trouble noir qu'est la nuit..
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Le vilain
28/01/2006 11:38
La tête baissée se couvrant des regards des autres le dévisageant, le vilain semblait ramper dans la rue tant la honte le suivait. Les beaux s'écartaient à la vue de cet être.. si vilain.
Le vilain savait depuis qu'il était venu sur cette planète que naître vilain était un poid.. une tête difforme, de grosses lèvres, un nez courbé décentré de la figure, un dos voûté.. le vilain se cachait quelque fois afin de.. pleurer. Personne ne semblait l'aimer, personne ne semblait l'entourer.
On demanda un jour des nouvelles du vilain. Celui que l'on ne voyait plus.. celui qui ne faisait plus distraction dans les rues.. saltimbanque absent.. celui sur qui le monde avait craché sans pitié sur sa bosse mille mots assassins.. mille mots rabaissant son regard.. mille mots tuant son espoir.. celui de sourir un jour....
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Pauvres âmes
28/01/2006 11:28
Flocons ouatés, silencieux manteau de neige couvrant les toits de carton.. si froid la famine.. si dure la vie.. pour ces hommes et femmes qui traînent par là.. bûcher rêveur bois mort et introuvable.. guenilles trempées. La terre glace les pieds elle même ne donnant plus depuis longtemps. Les gosses rient dans la boue mêlée de neige sale. Les parents pleurent en cachette leur misérable vie. Les gueux sont toujours là, aux abords des villes, mendiant de quoi se chauffer pour un temps retrouvant des couleurs le temps d'une chaleur. -- aux ouBLiés
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HoriZon
28/01/2006 11:24
Partir vers une destinée tracée du regard où le temps défile sans arrêt.. ne s'arrêtant pratiquement jamais. Laissant ce passé derrière soi.. cette fine poussière soulevée péniblement de ses pieds.
Dans ses poches trouées.. ces souvenirs emportés. des trésors qui sont tombés dans l'oubli.. disparu.. enfouis.. Refaire encore une fois cette valise usée et parcourir ces routes sinueuses sans fin ne sachant où poser son âme.
Sans même se retourner avancer et avancer tête baissée.. sans jugement.. sans questions. Oublier ses rires, ravaler ses larmes, taire sa haine mais...
ne plus revenir vers eux..
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Il était un jour une nuit
28/01/2006 11:22
Des plumes venues de tout le globe écrivirent des mots tellement vibrants que des astres si lointains en eurent les larmes aux yeux.
L'astre jaune dit à la lune ses pensées ainsi prononcées : '''' pourquoi tant de mots si beaux ..?
La lune sourit et répondit : ''''cher ami ! Lorsque nous serons éteints, vous et moi, ces mêmes mots s'aligneront à notre place, se vêtiront d'une fine poussière d'or et écriront notre histoire d'amour.. celle qui a éclairée le monde un jour et une nuit ''''
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Feue.. flamme..
28/01/2006 11:19
Cet homme à l'allure grotesque était à son poste comme tous les matins et ce durant toute l'année quand les autres dormaient. Il ne parlait pas sauf à son petit chien de race mystérieuse. La gueule de ce mystère ressemblait d'ailleurs étrangement à celle de l'homme.. occupé en short devant le fournil travaillant pieds nus. Son patron connaissait l'individu. Aucun son aucun murmure ne fusés. Ils ne se parlaient pas. Du moins il ne parlait à personne; le boulanger...
son chien placé dans une cagette en bois sous le pétrin bien installé, chaude l'hiver cuisante l'été, l'homme pétrissait la pâte comme si de rien n'était et ce toute l'année durant. Il pensait à cette femme qui un jour s'était barrée.. celle qui lui avait fait croire.. celle à qui il avait parlé. Son visage lui revenait le temps d'une pause entre une cuisson et une caresse au chien qui dormait en ronflant. Pétrissant cette pâte de ses mains, celle qui allait prendre à l'aube la forme de pains, de chaudes larmes coulèrent discrètement le long de ses joues creusant ainsi des striures mélangées à la farine donnant à ce visage sans nom une allure de fantôme.
La nuit laissait place au jour. L'homme qui ne parlait pas, revêtit son pantalon, endossât une veste et prit son clebs de race mystérieuse qui cessât de ronfler sous ses aisselles.. repartant ainsi comme il était venu.. dans la clarté du jour.. sans un mot au retour.. et ce toute l'année durant.
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Rythme
26/01/2006 22:10
Revenir, reprendre cette plume avec légéreté, écrire et écrire. Tant de choses oubliées.. tant de fois répétées. Continuer ou laisser courir ces mots vers d'autres lieux. Ceux qui comprendront mieux ? Un miroir vide de vie.. une silhouette inaperçue.
Une bougie sans chaleur.. au reflet mortel. Rester libre.. débarrassé de ses entraves. Etre celui ou celle que l'on a été orchestrant ses mouvements à son propre rythme. Revenir un moment, celui où l'on a donné de son temps apaisant les pics du temps. Lire les autres sans compter.. les lire sans pleurer. Les heures passent et cette impasse qui s'évase. Avancer pour mieux contempler ou reculer pour mieux regarder ?
Admirer ceux qui vaillent la peine ceux qui croient ceux qui se relèvent. Laisser de côté méchanceté et haine.. anonymes et cloportes se nourissant de sang coagulé. Aider de ces mots bleus d'autres êtres si beaux dans leur paraître. Etre là pour un temps.. donner de son temps.. pendant longtemps.
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Nomade
26/01/2006 00:53
.. feuilles de papier pour.. inscrire petit à petit.. simplement sans phylosophie.. construire ces mots que j'ai tant aimé.. mettre de l'ordre dans ce puzzle qu'est ma mémoire.. vidé mes souvenirs.. posé mon bagage un temps.. gravé ces choses de la vie qui ont épanoui la mienne.. ce ressenti d'apprendre les autres.. leur regard.. mélangé à leur amour.. partager.. donner.. un encart où j'ai jeté sans compter cette encre sans pour cela l'ancrée.. comprendre le pourquoi.. saisir l'amour d'autres contrées.. à l'horizon d'autres vies aussi.. donner à certains.. souriant.. mais où les larmes restent visibles.. ces enfants aussi.. morts avant d'avoir connu.. ces lettres pour eux mais pour les autres aussi.. ceux qui n'ont rien.. sauf ce bout de tissu colorié.. que je leur donne de tout coeur.. et où mon souffle sera paix tolérance douceur et amour. ----nomade de l'infini----
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Tatouage
26/01/2006 00:51
A pas lents je m'éloigne de cette cacophonie,
agenouillé sur ce sommet enchanteur mon corps hurle ses déchirures.
Celles qui ont éteint mon être, unique lueur sur mes lèvres étouffée par les ombres celles des hommes,
me démener pour mieux mentir me retirer pour mieux voir toucher ou effleurer quelle importance quand on aime ce que l'on entend,
les anges sont partis reviendront t-ils un jour je suis si bien là haut.
Seuls mes souvenirs encore présents comme des boulets de canons lacérant ma poitrine avec violence tatouant ces éclats de moi en lettres de sang.
Refléxion.. peu importe je reste sur cette montagne qui elle m'a aimé tel que je suis.
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